Faisons connaissance
L'entraineur
Sur la photo là, c'est moi. J'ai pas l'air hyper en forme je te l'accorde, mais en même temps, t'as vu ce soleil de plomb ? Un enfer sur cette course ! Sinon, je m'appelle Nicolas, j'ai 24 ans, je suis diplômé en STAPS et je vais t'aider à progresser en course à pied, ou en Trail d'ailleurs, comme tu le vois sur l'image, j'aime ça aussi. Passionné de sport en général, j'ai essayé plein de choses avant de découvrir la course à pied assez tardivement. Depuis, impossible d'en sortir. J'ai testé de nombreuses distances : 10k, semi, marathon, Trail, ultra Trail. Bon, ça ne s'est clairement pas toujours passé comme prévu, peut-être que j'aurai l'occasion de te raconter ça plus tard.
J'aime courir, ça c'est une évidence. Mais par dessus tout, c'est entrainer qui me fait le plus vibrer ! De par ma formation, j'ai acquis de nombreuses connaissances théoriques sur l'entrainement, les facteurs physiques et psychologiques de la performance. La science est une chose. La pratique, la course, c'est autre chose. J'ai toujours été convaincu que l'addition des principes scientifiques de la performance et l'expérience collective de la course à pied donnent les meilleurs résultats sur le long terme. Si tu veux en savoir un peu plus sur comment sera structuré ton entrainement, si tu me fais confiance, et ce que je pense de la progression en course à pied, je t'invite à descendre encore un peu.
" No human is limited "
Eliud Kipchoge
Progressivité et écoute de soi
Eviter les blessures à tout prix
La course à pied est une activité où la progression est synonyme de patience. Pour pouvoir progresser, il faut courir. Pour pouvoir courir, il ne faut pas être blessé. Je sais, ça semble bête dit comme ça. Mais une blessure est le pire ennemi dans la carrière d'un coureur : elle stoppe la progression, entraine une période de convalescence, une période de réathlétisation, une reprise progressive de l'activité pour retrouver un volume d'entrainement connu. La perte de temps pour retrouver un niveau semblable pré-blessure est considérable : on compte en semaine, en mois. Si on se blesse régulièrement, on peut vite perdre des années d'entrainement sur le long terme.
Nous sommes tous des coureurs
J'ai souvent entendu sur des courses des phrases du style " faire un 10kms en plus d'une heure, c'est pas de la course". Tu en penses quoi toi, de ce genre de remarque ? Parce que moi, je déteste ça. Peu importe le chrono, peu importe la distance, nous sommes tous des coureurs à pied. Evidemment, dans une compétition, l'objectif est de courir le plus vite possible. Mais courir le plus vite possible à quelle échelle ? Est-ce qu'une personne qui court 1h10 au 10kms est moins méritante qu'une personne qui va le courir en 35' ? À aucun moment. Qu'importe le chrono, l'important c'est soi, on court pour soi. Quels que soient nos objectifs, on peut tous être fiers, une fois nos objectifs accomplis. Le dépassement de soi n'est relié à aucun chrono, aucune performance, juste à soi. Alors cours pour toi, pas pour les autres.
S'entrainer toute l'année pour progresser : la philosophie Courir plus vite
Ce que je recherche, c'est de t'entrainer toute l'année. Une blessure survient suite à un stress subi plus important que ce que notre corps peut gérer. On parle ici de stress mécanique. Parmi les facteurs principaux, on retrouve un volume trop important, des allures beaucoup trop rapides, faire beaucoup trop de qualité.
Le maître mot est donc le suivant : progressivité. Le fait d'y aller progressivement va permettre à notre corps de s'adapter au stress mécanique qu'il subit lors de nos sorties de course à pied. Il est indispensable d'augmenter tout doucement ton volume, tes allures de course, ta quantité de qualité. Cette partie, c'est mon boulot ! Je t'ai déjà prévenu plus haut, il va falloir être patient. Il est impensable de passer de 30kms/semaine à 50kms/semaine en 6 semaines. Ton corps a besoin de s'y habituer en douceur. Pour la qualité, c'est le même principe. Le fameux "courir lentement pour courir vite", c'est vrai. Tu vas passer 80% de ton entrainement en endurance fondamentale. C'est une allure très facile, qui ne génère que peu de fatigue, pour pouvoir t'entrainer convenablement sur tes séances de qualité sans risquer la blessure.
Pour tes allures d'entrainements/de course, on a évidemment des moyens de tout calculer pour travailler dans des zones théoriquement correctes. Pourquoi théorique ? Pour l'énorme majorité des coureurs, ce n'est pas notre métier. Tout dans notre vie quotidienne va venir impacter notre pratique de la course à pied : le stress quotidien, le travail, la vie de famille... alors forcément, après une journée très chargée, la séance de course du soir peut vite tourner au fiasco. En étant très fatigué, une séance qui est supposée correspondre à un ressenti d'effort perçu de 6/10, peut vite devenir un 8/10 si on se force à tenir les allures demandées. Quelle est la différence ? Les zones travaillées ne seront pas du tout les mêmes, les adaptations de ton corps non plus. Tu auras beaucoup plus de mal à récupérer de cette séance, et à enchainer avec les suivantes. Comme je l'ai déjà évoqué, l'objectif va donc être de mélanger les principes connus sur la performance en course à pied avec toi, et ce fameux ressenti d'effort perçu. Tu vas donc être acteur de ton propre entrainement. Tu vas devoir t'écouter, faire avec tes sensations quotidiennes.
Courir plus vite c'est donc toutes ces idées, imbriquées entre elles, avec des séances amusantes à faire, des séances classiques, des séances farfelues, mais toujours dans l'objectif de te faire progresser et atteindre tes objectifs à long terme !